EN
During the residency at Diorama, the p.o.l.e. collective gathered for five days, transforming the 200 m² dance studio into an experimental pleasure laboratory.
In line with their working methodology, they spent one week together around a common theme, pleasure, proposed by Matilde Bassetti. The studio became a temporary playground, a space to investigate how pleasure moves through bodies, how social and cultural narratives shape it, and how it can be reclaimed as a source of agency and imagination. Together, they reflected on their own definitions of pleasure and engaged in practices that invited one another to feel, to play, to desire.
Their research drew from somatic practices, feminist theories, beauty routines, and fitness training. The theme unfolded through different formats and media: writing, video, voice recordings, cooking, dancing, as they placed their bodies fully at the service of sensation. They surrendered to sensation, talked about them, analyzed them, and opened space for memories and fantasies.
After one week of experimentation, they conceived a collective exhibition, open to the public: a space to test together different typologies of pleasure, a place to be, to feel, to smell, to taste. A two-hour gathering where everyone was invited to open their senses and imagination, to connect with what they like, desire, and secretly dream.
With Diorama we conclude the cicle of residencies for 2025.
FR
Pendant la résidence au Diorama, le collectif p.o.l.e. s’est réuni pendant cinq jours, transformant le studio de danse de 200 m² en un laboratoire expérimental du plaisir.
Fidèles à leur méthodologie de travail, ils ont passé une semaine ensemble autour d’un thème commun — le plaisir — proposé par Matilde Bassetti. Le studio est devenu un terrain de jeu éphémère, un espace pour explorer la manière dont le plaisir circule à travers les corps, comment les récits sociaux et culturels le façonnent, et comment il peut être réapproprié comme source de puissance et d’imagination. Ensemble, ils ont réfléchi à leurs propres définitions du plaisir et se sont engagés dans des pratiques qui invitaient l’autre à sentir, à jouer, à désirer.
Leur recherche s’est nourrie de pratiques somatiques, de théories féministes, de rituels de beauté et d’entraînements physiques. Le thème s’est déployé à travers différents formats et médiums — écriture, vidéo, enregistrements sonores, cuisine, danse — alors qu’ils mettaient pleinement leur corps au service des sensations. Ils se sont abandonnés à celles-ci, en ont parlé, les ont analysées, et ont ouvert un espace aux souvenirs et aux fantasmes.
Après une semaine d’expérimentation, ils ont conçu une exposition collective ouverte au public : un espace pour tester ensemble différentes typologies de plaisir, un lieu où être, ressentir, sentir, goûter. Une rencontre de deux heures où chacun était invité à ouvrir ses sens et son imagination, à se connecter à ce qu’il aime, désire et rêve en secret.
Avec Diorama, nous achevons le cycle de résidences pour 2025