Point éphémère
EN
During the residency at Point Éphémère, Matilde Bassetti, Darius Dolatyari-Dolatdoust, Marcos Nacar, and Mallaury Scala gathered for five days and transformed the 100 m² dance studio into an experimental and performative laboratory.
This period of research allowed them to imagine and conceive a collective exhibition, open to the public, structured around the theme of visagéité, proposed by Mallaury Scala.
The four members of the collective approached the face as simultaneously a space of seduction, an organ for sustenance, a tool for expression, a fictional canvas — a living material they used abundantly, to the point of exhaustion.
Their research drew from clowning practices, the act of filming faces and bodies, the grimace in Butoh, our solipsistic relationship with screens, and finally, cinema — from Méliès to Valeska Gert.
Over the course of these few days, they attempted to understand the resonances between faces and affects, between the social body and the dancing body, questioning the notion of faciality: what speaks, what is exposed, what overflows or retracts.
What you are witnessing is an open process — wide open — sometimes fragile, but always joyful.
FR
Pendant la résidence au Point Éphémère, Matilde Bassetti, Darius Dolatyari-Dolatdoust, Marcos Nacar et Mallaury Scala se sont réunis pendant cinq jours et ont transformé les 100 m² du studio de danse en un laboratoire expérimental et performatif.
Ce temps de recherche leur a permis d’imaginer et de concevoir une exposition collective, ouverte au public, qui s’articule autour du thème de la visagéité, proposé par Mallaury Scala.
Les quatre membres du collectif ont envisagé le visage à la fois comme un espace de séduction, un organe pour se sustenter, un outil d’expression, un canevas fictionnel, une matière vivante dont ils ont usé abondamment, jusqu’à l’épuisement.
La recherche s’est nourrie de la pratique du clown, de filmer des visages et des corps, de la grimace dans le butô, de notre rapport solipsiste aux écrans, et enfin du cinéma, de Méliès à Valeska Gert.
Ils ont, durant ces quelques jours, essayé de comprendre les résonances entre visages et affects, entre corps social et corps dansant, s’interrogeant sur la notion de facialité : sur ce qui parle, ce qui s’expose, ce qui déborde ou se réduit.
Ce à quoi vous assistez est un processus ouvert, grand ouvert, parfois fragile, mais toujours joyeux.
